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Cinéastes

Dominique Belloir

"Dominique Belloir est née à Saint Brieuc en 1948. Elle vit et travaille à paris.
Elle axe très rapidement son activité artistique sur la vidéo, participant alors aux premiers pas de cet art nouveau en france. Elle réalise dès 1972, ses premiers documentaires socioculturels (en collaboration avec R.Verbizh) grâce aux premières unités vidéos portables, noir et blanc.
En 1974, c'est la première "bande" d'Art vidéo : ‘Fluides. Depuis, Dominique Belloir a multiplié les interventions plastiques. Sa vidéographie qui s'étend de cette date à nos jours, comprend près d'une trentaine d'oeuvres diffusées un peu partout en Europe et au Canada. Parmi elles, des bandes vidéo de création dont au hasard : ‘Memory (1979), ‘Le syndrome de Stendhal (1990), ... Ainsi que, depuis 1980, des installations multimédia comme par exemple : ‘Fragment 3 x 3'(1987), ‘Scénographie d'un paysage (1985) - ou ‘Nymphée (1990).
1974, ce sont aussi les premières participations critiques ou journalistiques, à quelques revues spécialisées (ou des numéros spéciaux), telles que : Art Press, Autrement, Science et Avenir... Il faut dire que Domnique Belloir poursuit à cette époque des études à l'Université de Paris 8. Après une maîtrise de cinéma, ellle devient docteur en esthétique. Sa thèse, accomplie sous la direction de Frank Popper, constitue à ce jour la première et la seule sur l'art vidéo : ‘Vidéo Art Explorations. C'est également le titre du numéro hors-série des cahiers du cinéma, qui correspondra à la publication de ce travail en 1981.
1974, c'est également en novembre, la première vraie grande exposition d'art vidéo en France : ‘Art vidéo Confrontations' au Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris. C'est la première fois que sont montrées les oeuvres des pionniers américains de l'art vidéo. Dominique Belloir contribue à l'organisation. Par la suite, elle sera coordinatrice des secteurs vidéo lors de différentes manifestations tant en France qu'à l'étranger, comme pour ‘Electra 83, la 11ème biennale de Paris (M.A.M. Ville de Paris), ou encore ‘La vidéo casse le baroque' au Centre Culturel de Belgique, toujours à Paris. Elle est responsable de programmation d'art vidéo français pour de nombreux festivals au Chili, en Italie, en Grèce....
Enfin, Dominique Belloir s'est également impliquée dans quelques entreprises collectives. Elle participe, en 1976-77, à la première expérience de télévision locale dans les provinces de Burgenland et de Styrie en Autriche - ainsi qu'à la fondation de l'association ‘Grand Canal qui regroupe les artistes vidéos français et qui a pour but d'apporter un soutien à la production, à l'édition et la diffusion d'oeuvres vidéo. Elle en est la présidente depuis 1982.
Dominique Belloir est actuellement Professeur et coordinatrice à l'Ecole Nationale Supérieur des Beaux-Arts de Paris"
Grégoire Quenault, texte de présentation pour la journée : "Vidéo Art ? Art Vidéo ?" du séminaire doctoral de l'Université Paris 8 le 27/11/97

"Dominique Belloir transforme la nature en vidéo puis en abstraction avec une sensibilité de peintre qui refuse d'accepter aucune barrière entre elles, elle demande à l'instar de Gauguin, des murs, une télévision à grande échelle qui lui donnera l'ampleur nécessaire à l'exploration de ce domaine fondamental de la recherche visuelle."
Russel Connor ( Biennale 77, Paris)

Films en distribution :

- Memory