![]() ![]() ![]() The Decay of Fiction © Pat O'Neill / Cinédoc 2003 |
OeuvresPat O'NeillThe Decay of FictionLe Déclin de la Fiction2002
Thèmes du film : Mythes, Architecture, Urbanisme, Ville, Lumière, Paysage, Underground Versions distribuées : Version 1 : > Collaborations + Producteur : Rebecca Hartzell > Distributions + Cinédoc Paris Films Coop > Descriptif, commentaire + “The Decay of Fiction est un croisement de faits et d'hallucinations dans un hôtel de luxe abandonné. L'hôtel se trouve à Hollywood. Les murs de l'Ambassador sont fissurés et écaillés, les pelouses sont jaunies et des champignons poussent sur les tapis humides du Coconut Grove. La piscine est vide et la salle de bal où Bobby Kennedy est mort est fermée à clé. Une femme blonde, grande et élégante, se tient, transparente, sur la terrasse de son bungalow, regardant le lever du soleil en fumant une cigarette. Des voix et des tintements résonnent sur la pelouse. Un groupe d’hommes sinistres arrive et demande à voir Jack. Jack s’attend à des ennuis, mais pas à ce genre d’ennuis… (...) J'ai griffonné les mots "Le déclin de la fiction" au dos d'un carnet il y a près de quarante ans, je les ai arrachés et encadrés quinze ans plus tard, et depuis j'ai toujours voulu faire un film qui convienne à cette description toute faite. Pour moi, elle fait référence à la condition commune des récits partiellement remémorés, des films à moitié vus, des textes aux marges de la mémoire, disparaissant comme un livre laissé dehors sur le sol pour se décomposer à nouveau dans la terre. Le film se déroule dans un bâtiment sur le point d'être démoli, dont les murs renferment (par association) une énorme charge de mémoire : culturelle et personnelle, consciente et inconsciente. Faire ce film, c'était piéger quelques-uns de ses personnages et certains de leurs dialogues, en les confinant dans ce lieu. Le bâtiment et ses histoires se dégradent ensemble, chacune semblant être une métaphore de l'autre.” – Pat O'Neill, traduit du catalogue de Canyon Cinema. “S'il y avait plus de films expérimentaux aussi divertissants que la lumineuse histoire de fantômes hollywoodienne d'O'Neill, la notion d'un cinéma d'avant-garde florissant ne serait peut-être pas si intimidante. (...) L'un des délicieux paradoxes de ce film est qu'en dépit de toutes ses innovations technologiques, il est profondément nostalgique. Tout en dépeignant le passage inexorable du temps avec une puissance que peu d'autres films ont su capter, il entretient une atmosphère de tristesse presque gothique.” – Stephen Holden, “Hollywood Haunts an Empty Hotel”, The New York Times, 12 octobre, 2002. Vidéos : The Decay of Fiction - Pat O'Neill (extrait)
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