Calendrier des actualitésL'Intégrale de Pat O'Neill (#2) : Radicalités écraniques #1Novembre Expérimental #6Le 27 Novembre 2025 Jeudi 27 novembre – 19h30 – Le Grand Action ► Au programme (sous réserve de modifications) :
Sleeping Dogs (Never Lie)
1978, 16mm, couleur et n&b, sonore, 10’
“Le jour où ils déversèrent tout ce gravier en face du vieux studio de Jack et Jerry sur Venice Blvd. Un oiseau jaune fasciné par la réflexion. Plusieurs vues du Musée de la Marine de San Francisco par une journée grise de décembre. Trois vues de Mercer Street à New York, après la deuxième grosse tempête de neige de janvier 1978. Plusieurs brouillards, une étrange flaque d'eau et une chienne Husky incitée à aboyer par des humains.”
– Pat O'Neill, catalogue de la Canyon Cinema. By the Sea (co-réal. Robert Abel)
1963, 16mm, n&b, sonore, 10’ “O’Neill a commencé à réaliser des films comme un prolongement de la photographie, avec un ‘documentaire’ intitulé By the Sea (1962), coproduit avec Bob Abel (qui deviendra plus tard célèbre pour ses films publicitaires). Pour le final, O’Neill a tiré des images d’activités de plage sur une pellicule à fort contraste, pour un effet de soleil éblouissant, et les a montées selon des rythmes dynamiques et nets.” Screen “Screen (1969), comme Lapis et Yantra de James Whitney, est fondamentalement un film à motifs pointillés, mais les points d'O'Neill sont totalement aléatoires. Le film a été conçu pour être diffusé en continu dans une situation domestique comme une image vivante – l'ultime télévision en couleurs aléatoire en fait –, mais les yeux cherchent des motifs et des rythmes, et on ne peut s'empêcher de soupçonner que, d'une manière ou d'une autre, O'Neill les a placés là.” Two Sweeps “La projection continue (en boucle) réoriente la perception des films de plusieurs façons importantes. Ce mode de présentation semble être un bon moyen pour surmonter les vieux préjugés concernant l'expérience visuelle du public. (...) Cela place l’œuvre dans une situation qui se rapproche de celle de la peinture : le spectateur est encouragé à rester aussi longtemps et à regarder aussi attentivement que l’œuvre semble le mériter.” 1998, 35mm (num.), couleur, silencieux, 3’30 “O'Neill recouvre la pellicule du produit révélateur de film à l'aide d'un pistolet à eau, puis réarrange les résultats en répétitions rythmiques.” – David E. James, San Francisco International Film Festival. Coreopsis 1998, 35mm (num.), couleur, silencieux, 7’ “Le court métrage d'O'Neill, Coreopsis (1998), est une sorte d’anomalie, un film qui est tellement ce qu'il est qu'il est impossible d'essayer de le décrire adéquatement avec des mots. Intitulé d'après la fleur dont les couleurs primaires sont généralement le jaune et le blanc, le film d'O'Neill semble totalement dépourvu d'images photographiées. Au lieu de cela, le film devient un exercice cinétique de la vision, une œuvre qui est résolument low tech dans sa conception et son exécution, et qui met en avant sa contribution à la longue histoire des films d'avant-garde ‘faits à la main’.” An Extra Wander: For Chickie “Évocatrice mais jamais tout à fait résolue, l'énigme est une composante fondamentale de l'esthétique de Pat O'Neill. Elle naît non seulement de la combinaison d'éléments incongrus, mais aussi, et surtout, de la manière extraordinaire dont ces combinaisons sont concrétisées dans ses œuvres cinématographiques, ses collages et ses sculptures. An Extra Wander est la plus récente œuvre monocanal d'O'Neill, réalisée en mémoire de son amie cinéaste Chick Strand (1931-2009).” La séance sera présentée par Federico Rossin et l’équipe de Cinédoc.
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