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L'Intégrale de Pat O'Neill (#3) : Radicalités écraniques #2

Novembre Expérimental #6

Le 27 Novembre 2025

Jeudi 27 novembre – 21h15 – Le Grand Action
✸ Radicalités écraniques #2   

► Au programme (sous réserve de modifications) :  
 
Foregrounds
1978, 16mm, couleur, sonore, 14’

Foregrounds (...) est presque entièrement consacré à des ambiguïtés spatiales soigneusement construites. La plus forte d'entre elles imprime un rocher en rotation, occupant la moitié de l'écran, sur un lent panoramique latéral à travers le désert (peint par Neon Park). Une légère superposition de feuilles sur le paysage a pour effet de repousser sa vue plus loin dans l'espace. De même, le rocher sort du plan de l'image comme une pomme de Cézanne. L'effet est si puissant que même lorsque O'Neill commence à animer des ‘rayures’ sur l'image, l'œil refuse d’abandonner l'illusion du volume.” 
– J. Hoberman, “Flash in the Panorama”, The Village Voice, 19 juin 1978.

Easyout
1971, 16mm, couleur, sonore, 9’

Premier prix, Kurzfilmtage Oberhausen Film Festival et Yale Film Festival, 1972.

“Ce film porte sur l’examen d'un modèle conceptuel possible de l’existence humaine : celui d’une forme primitive de chaise de cour, sur laquelle siège le Créateur, observant impassiblement l’écoulement inexorable de Ses montagnes. Le nom Easyout est dérivé d'un outil extracteur de vis vendu dans le commerce, dont la fonction semble curieusement similaire à celle du film.”
– Pat O’Neill, catalogue de la Canyon Cinema.

Coming Down
1968, 16mm, couleur, sonore, 3’

“Un clip psychédélique réalisé par Pat O'Neill pour le groupe de Joseph Byrd, The United States of America. Selon O'Neill, le groupe s'est séparé avant que le clip puisse être diffusé. Des images fortement manipulées du groupe interprétant sa chanson 'Coming Down’ sont entrecoupées de cascades d'images d'archives colorisées.”
– Programme “Muscle Beach to Berlin”, Los Angeles Filmforum, 2024.

Saugus Series
1974, 16mm (num.), couleur, sonore, 18’30

Tom Berman Award, Ann Arbor Film Festival, 1975.

“Il s'agit en fait de sept courts métrages d'une minute et demie à six minutes, unis par une bande sonore commune. Chacun d'entre eux est une ‘nature morte’ évolutive, composée d'éléments méticuleusement assemblés mais spatialement contradictoires.”
– Pat O’Neill, catalogue de la Canyon Cinema.

Last of the Persimmons
1972, 16mm, couleur, sonore, 5’

Last of the Persimmons et Down Wind combinent également des images trouvées et des images documentaires avec de fantastiques compositions créées par O'Neill lui-même. Le premier, un film gag de six minutes à la Robert Nelson, présente la gestation et la consommation d'un kaki avec tant de faste que le fruit aurait pu être récolté par le vaisseau-mère de Rencontres du troisième type.”
– J. Hoberman, "Flash in the Panorama", The Village Voice, 19 juin 1978.

Sidewinder's Delta
1976, 16mm (num.), couleur, sonore, 21’

“Dans Sidewinder's Delta, l'espace cinématographique est désormais accepté comme une zone dans laquelle un monde peut être contenu, un monde qui partage quelques-unes de nos lois naturelles, mais qui en diffère également de manière significative. Une brume tourbillonnante balaye une chaîne de montagnes – puis revient – une main derrière des palmiers se mue en montagne – un morceau de papier dans le désert chevauche le vent et, en voltigeant le long du lit d'une vallée, change d'une couleur éclatante en une autre – une maison suffisamment transparente pour révéler les collines derrière elle, mais si opaque qu'elle dissimule un pendule qui oscille entre elle et les montagnes.”
– Grahame Weinbren, “O'Neill Sidewinder stalks LA film desert”, LA Vanguard n°11, 1976.

Let's Make a Sandwich 
1982, 16mm, couleur, sonore, 19’

“Présenté à l'origine comme une installation en boucle. Ce film est une série de champs de mouvements brisés, créés par les intéractions aléatoires d’une quarantaine de fragments de films en superposition. Tous sont des permutations du même matériel d'origine. Intercalés parmi ces fragments se trouvent des fragments des films ‘originaux’ non modifiés. Le film est à la fois complexe et monotone, finement détaillé et pourtant résistant à l'interprétation. Un état de relaxation, voire d'ennui, peut permettre l'expérience d’images plus imaginaires que réelles.”
– Pat O'Neill, catalogue de la Canyon Cinema.

Painter & Ball 4-14
2011, numérique, couleur, sonore, 10’

Painter & Ball 4-14 est une conversation entre deux cinéastes, l'un vivant et l'autre décédé (...) –  un composite de plusieurs intentions simultanées. La première est un enregistrement du passage des jours et des saisons vu à travers la fenêtre d’un studio, c’est-à-dire un espace domestique familier ; la deuxième est un enregistrement similaire réalisé par un autre artiste quelque trente ans auparavant (Richard Matthews, ndlr), qui est décédé peu après l’avoir fait ; la troisième est une animation d'un homoncule sans tête ni membres, exécutant une série de danses rituelles.”
– Pat O’Neill, Los Angeles Film Forum, 2012.

 
La séance sera présentée par Federico Rossin et l’équipe de Cinédoc. 

https://www.facebook.com/events/1378452563929752/